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La septième édition du forum international green business s'est tenue à  Pointe-Noire (Congo-Brazzaville) du 17 au 19 mai 2016

La septième édition du Forum international green business s'est tenue à Pointe-Noire (Congo-Brazzaville) du 17 au 19 mai 2016, sous le haut patronage

La septième édition du Forum international green business s'est tenue à Pointe-Noire (Congo-Brazzaville) du 17 au 19 mai 2016, sous le haut patronage du ministère développement durable et de l'environnement congolais, avec la participation de la Chambre de commerce, d'industrie, d'agriculture et des métiers de Pointe-Noire (CCIAM). C'était un évènement hautement couru qui a vu la participation des membres du gouvernement et du secteur public, des universitaires, des investisseurs, des entrepreneurs et des représentants de la société civile. Le maire de la ville a souhaité une cordiale bienvenue à tous les participants à ce Forum.

La CCIAM a choisi de traiter la problématique de l'innovation et de la technologie afin d'en identifier les leviers pour le développement de l'économie verte en Afrique, d'où le thème central : « Comment l'innovation et la technologie peuvent favoriser le développement de l'économie verte en Afrique Subsaharienne».

Le Forum international green business (FIGB) a pour mission de développer la connaissance des grands enjeux de l'économie verte en Afrique centrale, en mettant l'accent sur les initiatives développées en la matière dans la région.

Les principaux objectifs de ce forum sont les suivants:

- la promotion des technologies appliquées au service des thématiques telles que le climat, l'urbanisme, l'agriculture, l'entrepreneuriat, les énergies renouvelables, les investissements, le financement et la culture ;

- la reconnaissance de l'importance du rôle central du développement et du transfert de technologies comme vecteur favorisant de l'économie verte en Afrique ;

- une meilleure coordination dans la mise en œuvre des politiques de la science, de la technologie et de l'innovation avec les politiques sectorielles, telles que l'aménagement et le développement du territoire, l'habitat, le climat, l'investissement, la culture, l'agriculture et l'entreprenariat.

L'intervention du représentant de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale a mis un accent sur le passage de l'économie verte de conception à l'économie verte des solutions, applicable à tous les secteurs de développement en Afrique.

A l'entame de son allocution d'ouverture, le Commissaire des Ressources humaines, la Science et la Technologie de la Commission de l'Union africaine, M.Martial de Paul Ikounga a porté à l'assistance le salut fraternel de la Présidente de la Commission de l'Union Africaine, le Docteur Nkosazana Dlamini ZUMA. Son discours a ressorti les instruments continentaux et internationaux devant déterminer les actions et l'avenir du continent pour les 30-50 prochaines années et au-delà. Il a insisté particulièrement sur les suivants: l'Agenda 2063 qui dessine «l'Afrique que nous voulons», le Programme d'action d'Addis-Abeba pour le financement du développement, l'Accord de Paris sur le climat, et le Programme de développement durable à l'horizon 2030. Il a ensuite énuméré une série d'initiatives prises par la CUA en vue de répondre de manière effective à ce principal défi.

A la suite du Commissaire la ministre en charge du développement durable et de l'environnement interpellé les uns et les autres à apprécier sans doute les efforts déjà consentis par le gouvernement congolais mais, à se tourner définitivement vers les défis qui restent à relever. Le Commissaire a posé la question ainsi: «De manière plus concrète, qu'elle sera la contribution effective de notre forum dans la mise en œuvre de ces instruments importants ? Comment pouvons-nous montrer à la face du monde l'impact positif et le rôle de transformation que joue ce forum dans la transition vers l'économie verte ?»

Il a annoncé les axes de ses interventions qui porteront sur la Vision de l'UA sur le développement de la technologie et l'innovation, notamment, la Stratégie de la science, la Technologie et l'Innovation pour l'Afrique (STISA-2024). La question du transfert de technologies sera également à l'ordre du jour, car il s'agit de la bannir en faveur de l'acquisition de technologies. Le Commissaire a mis un accent particulier sur la STI car la technologie représente l'outil permettant d'atteindre nos buts et opérer l'innovation.

En définitive, selon les termes du Commissaire, la vraie question serait d'«examiner avec courage et sans détour comment l'économie verte est capable de financer une STI (Science, Technologie et Innovation) qui lui permette de sortir des sentiers battus et partant de se développer harmonieusement».

Lors des travaux en atelier, le Commissaire a exhorté les participants à opter pour l'acquisition de la technologie en lieu et place du transfert de technologie qui réduit et maintien l'africain dans la position de quémandeur car la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit.

Ces trois journées de travail ont permis de mieux appréhender la place et le rôle de l'innovation et de la technologie dans le développement de l'économie verte. A l'issue des débats, des recommandations ont été formulées et visent à encourager l'innovation, l'utilisation des savoirs traditionnels, le transfert des technologies écologiques, la mobilisation des financements, afin d'améliorer les techniques culturales, promouvoir des ressources hydriques, des forêts et des sols et rendre les villes africaines plus vertes.

Enfin de compte, profitant de la présence à ce Forum des membres du gouvernement congolais, des industriels, des scientifiques et des créateurs, le Commissaire Ikounga a également rappeler que lors du sommet des chefs d'Etats et des gouvernements de l'Union africaine, tenue les 26 et 27 juin à Malabo en Guinée Équatoriale, une Décision a été prise afin que le Congo accueille tous les deux ans le Salon international de l'invention et de l'innovation. Il a exhorté le gouvernement congolais à la mise en œuvre de ladite Décision. La Commission attend du Congo les modalités et dates auxquelles les inventeurs et les innovateurs africains se retrouveront tous les 2 ans à Brazzaville.


Distribué par APO (African Press Organization) pour African Union Commission (AUC).

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