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RD Congo : Bas-Uele, Haut-Uele, Ituri & Tshopo, Note d'informations humanitaires no 19, du 17 novembre 2016

RD Congo : Bas-Uele, Haut-Uele, Ituri & Tshopo, Note d'informations humanitaires no 19, du 17 novembre 2016 :

Faits saillants

Près de 18 millions

RD Congo : Bas-Uele, Haut-Uele, Ituri & Tshopo, Note d'informations humanitaires no 19, du 17 novembre 2016 :

Faits saillants

Près de 18 millions dollars alloués aux crises d'Opienge, d'Irumu et du Grand Nord. Plus de 60 000 réfugiés sud-soudanais enregistrés dans les provinces de l'Ituri et du Haut-Uele, au 11 novembre. 225 000 personnes vivent en déplacement en Ituri, dans la Tshopo et les Uele, au 30 septembre.

Aperçu de la situation

Le 3 novembre, le Coordonnateur humanitaire a alloué une enveloppe de 14, 5 millions de dollars pour apporter une assistance humanitaire aux personnes déplacées internes (PDI) entre le Grand Nord (Province du Nord-Kivu) et le sud de l'Irumu (Province de l'Ituri). Suite aux exactions de présumés miliciens Allied Democratic Force (ADF) dans la Province voisine du Nord-Kivu, l'Ituri héberge depuis 2014 environ 80 000 PDI principalement dans la région de Komanda, Luna, Makeke, Bela, Biakato et Mambasa. De plus, l'insécurité causée par les miliciens de la Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI) ainsi que des affrontements récurrents entre les miliciens et l'armée nationale ont provoqué des mouvements de population dans le sud de l'Irumu (Bogoro, Gety, Boga et Tchabi), où près de 15 000 personnes sont en déplacement au troisième trimestre 2016. Ainsi, cette allocation, venant en complément au financement du CERF (7,5 millions de dollars) de septembre dernier, vise à fournir une réponse multisectorielle et holistique aux personnes les plus vulnérables (95 000 en Irumu et Mambasa). Ce financement permettra de couvrir les besoins en eau, hygiène et assainissement (EHA), soins de santé, protection, logistique, denrées alimentaires, articles ménagers essentiels (AME) et éducation. Cette assistance d'urgence s'étalera sur une durée de 6 à 12 mois avec comme objectif d'améliorer les conditions d'accès des déplacés, retournés et communautés d'accueil aux services sociaux de base. Par ailleurs, la crise d'Opienge (environ 350 km est de Kisangani) dans la Province de la Tshopo a aussi bénéficié d'une allocation d'urgence à hauteur de 3,5 millions de dollars. Plus de 28 000 personnes déplacées depuis juin 2016 n'ont pas encore bénéficié d'une aide humanitaire dans cette région très enclavée et dépourvue d'acteurs humanitaires. Ces populations avaient fui des affrontements entre les différentes factions des miliciens Mayi-Mayi. Les interventions seront principalement axées sur les secteurs de la logistique, de l'EHA, de la santé, des AME, de la sécurité alimentaire, de la nutrition et de l'éducation.

Selon l'ONG Solidarités International, plus de 3 900 PDI sont arrivées dans les localités de Makayanga et Mangiva (environ 70 km au sud-ouest de Bunia, dans le Territoire d'Irumu), entre les 3 et 5 novembre, à la suite d'affrontements entre des miliciens de la FRPI et des FARDC dans le village de Piinzi à proximité de Makayanga. Selon les observateurs, la présence de ces PDI exerce une forte pression sur la communauté d'accueil, estimée à moins de 5 000 personnes. Cette semaine, le mécanisme de Réponse rapide aux mouvements de population (RRMP) s'est rendu dans ces localités pour y effectuer une évaluation multisectorielle.

La Commission mouvement de population a signalé environ 225 000 PDI dans les provinces du Bas-Uele, du Haut- Uele, de l'Ituri et de la Tshopo au 30 septembre 2016. Plus de 90 % de ces déplacées, qui ont principalement fui les attaques et affrontements armés, vivent en Ituri. Le Territoire d'Irumu en Ituri a enregistré à lui seul 69% des déplacés au cours du troisième trimestre. Près de 49 % des personnes déplacées proviennent du Nord-Kivu et 68 % de l'ensemble des déplacés vivent dans des familles d'accueil.

Dans le domaine de la protection, 687 incidents ont été enregistrés du 7 au 12 novembre contre 862 la semaine antérieure, dont 119 cas de violences sexuelles basées sur le genre (VSBG). Par ailleurs, le Territoire d'Irumu en Ituri a enregistré plus d'incidents (132) sur cette même période. Les Territoires de Mambasa, Djugu, Aru, Mahagi en Ituri ont respectivement enregistré 107, 90, 31, 44 incidents. Dans le Haut-Uélé, les territoires de Dungu, Faradje, Niangara et Watsa ont rapporté respectivement 84, 75, 27 et 10 incidents. Alors que dans la Province du Bas-Uélé, les territoires d'Ango et de Bondo ont enregistré 40 et 47 incidents. S'agissant des présumés auteurs, les militaires auraient été responsables de 229 incidents.


Distribué par APO pour Office for Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).

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