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7ème Conférence ATLAS-AFMI à  Antananarivo : « Les Défis managériaux de l'intégration à  l'international »

« Dans un contexte international caractérisé par la libéralisation des échanges et le décloisonnement des marchés nationaux, le concept d'intégration

« Dans un contexte international caractérisé par la libéralisation des échanges et le décloisonnement des marchés nationaux, le concept d'intégration est suffisamment générique et polysémique pour inspirer de nombreuses problématiques. Nous reconnaissons que notre développement économique ne peut se faire sans notre intégration à l'international. » C'est la déclaration du Président de la République lors de l'ouverture de la 7ème Conférence ATLASAFMI qui se tient à l'INSCAE jusqu'au 4 mai, et portant sur « Les Défis managériaux de l'intégration à l'international. » La rencontre est organisée par l'Association Francophone du Management International, ATLAS-AFMI, en association avec l'INSCAE. Des enseignants-chercheurs venus des quatre coins du monde participent à cette rencontre qui se tient pour la première fois en Afrique, plus précisément dans la région de l'Océan Indien. D'emblée, le Président Rajaonarimampianina, ancien enseignant à l'INSCAE, a rappelé qu'il est et restera toujours un professeur de consolidation des états financiers. « Lorsqu'on enseigne cette discipline, on parle d'intégration globale, d'intégration proportionnelle, et même d'une impossibilité de faire la consolidation. Cela veut dire que l'intégration n'est pas toujours nécessairement possible, car il y a des conditions, qu'elles soient proportionnelles ou globales », a-t-il déclaré. Les défis de l'intégration à l'international sont énormes: l'environnement se caractérise en général par la libéralisation des échanges et le décloisonnement des marchés nationaux. Toutefois, c'est le politique qui prime actuellement, a poursuivi le Chef de l'Etat. Certains regards sont nécessaires aujourd'hui pour dire que de grands pays sont tentés de faire le chemin inverse. Pour Madagascar, il est indéniable que son développement économique ne peut se faire sans l'intégration internationale. Depuis l'indépendance, le pays a été secoué par des crises politiques cycliques, qui ont entravé durement son développement. Il était bien souvent mis aux bans de la communauté internationale. En 2013, le peuple malagasy a décidé de sortir de cette exclusion par le biais d'élections libres et démocratiques. A l'heure actuelle, il fait face à deux principaux défis : d'une part, la consolidation de la stabilité politique pour mettre en œuvre le Plan de développement et l'intégration à l'international, et, d'autre part, la conquête de la confiance des partenaires techniques et financiers internationaux, ainsi que des investisseurs privés. Le Président Hery Rajaonarimampianina a rappelé ainsi que la signature du FEC avec le FMI fut le signal fort attendu par les bailleurs de fonds et les investisseurs. La Conférence des bailleurs et des investisseurs a été ensuite une plate-forme dans l'objectif de conforter la démarche pour la réalisation du PND, et recouvrer la confiance et l'engagement des investisseurs afin d'asseoir une croissance soutenue. A cet effet, le Chef de l'Etat a réitéré que le développement économique ne peut se faire sans intégration à l'international car « il faut développer le marché à faible revenu actuel, du fait que l'intégration à l'international signifie une intégration au niveau régional, à travers la Commission de l'Océan Indien, puis continentale, un vaste marché de 54 pays, et même à l'international dans son sens le plus large. De ce point de vue, l'intégration est un processus qui dépend du temps, autant pour Madagascar que pour l'Afrique. » Le Président a ainsi mis en exergue l'appartenance de Madagascar à la COI, au COMESA et à la SADC, outre les accords existant avec l'Union Européenne et les États-Unis, entre autres. « Lentement, mais avec ténacité, Madagascar construit son chemin sur le plan international, en accueillant en 2016 les sommets du COMESA puis de la Francophonie, et, à l'heure actuelle, la 7ème Conférence ATLAS-AFMI en 2017. Le Président de la République a souligné que « l'intégration à l'international engage d'abord le pays, ses dirigeants, et sa population, à une transformation active locale et nationale, à restructurer ses modes de production, à développer plus de place dans la chaîne de valeur mondiale, à développer les domaines techniques et technologiques, en plus des infrastructures. L'objectif étant de pouvoir respecter les normes et les standards de qualité et de quantité exigés par l'intégration. Par ailleurs, il y a aussi les défis de la langue et de la culture, ainsi que les transformations notamment au niveau des ressources humaines ». Le Président de la République a conclu en remerciant l'ATLAS-AFMI d'avoir choisi Antananarivo pour abriter sa 7ème conférence et d'avoir pu attirer autant de prestigieux participants. La conférence ATLAS-AFMI est organisée selon une formule mixte comprenant une table-ronde, un atelier de communication scientifique, des études de cas pédagogique et doctoral. Elle présente ainsi plusieurs avantages, car l'échange d'expériences variées de plusieurs pays et le partage de connaissances scientifiques permettent notamment un enrichissement mutuel entre les participants.
Distribué par APO pour Présidence de la République de Madagascar.

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