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Sécuriser les populations du PK5, de jour comme de nuit

Nous sommes le vendredi 17 janvier 2020. Il est 18 heures 20 en heures locales. La nuit est à peine tombée, depuis quelques minutes, sur le quartier

Nous sommes le vendredi 17 janvier 2020. Il est 18 heures 20 en heures locales. La nuit est à peine tombée, depuis quelques minutes, sur le quartier du PK5 à Bangui, que le convoi de la première patrouille nocturne conjointe conduite par les Forces de sécurité intérieure (FSI), la Force et la Police de la MINUSCA, depuis le début de l'opération ''PK5, zone sans arme'' se met en branle, à travers artères et les ruelles du quartier.

Le chef de la Police de la MINUSCA, le Général Pascal Champion, est de la partie. «C'est une des premières que l'on fait de nuit dans le secteur», affirme-t-il, avec détermination. Il s'agit de rétablir la sécurité au PK5, à travers le dialogue avec les populations, pour les mettre en confiance afin de mieux s'imprégner de leurs préoccupations.Un peu plus loin, le chef de la Police onusienne s'arrête pour échanger avec des jeunes du quartierqui montrent leur enthousiasme et leur satisfaction.

Les boutiques du PK5, un quartier commercial où toutes les communautés vivent en harmonie, s'animent encore: une ambiance que les riverains n'avaient plus connue depuis un bon moment. «Je réside au quartier camerounais. Il n'y a pas de problème de religion ici au Kilomètre 5. Je suis pour que les patrouilles s'effectuent de jour et de nuit, pour nous rassurer», confie un habitant. Le convoi continue d'avancer. Les habitants saluent le convoi. «C'est ici que se sont déroulées les affrontements entre commerçants et groupes armés…», entend-on dans la foule.

Renouer le lien entre la population et les forces de Police et de Gendarmerie. Ce qui sonnait encore comme un défi après les évènements de Noël 2019, est maintenant en bonne voie. Les FSI en sont même étonnées: «Lorsque nous passions, les gens pensaient que nous étions tous des casques bleus. Nous leurs avons parlé en Sango (ndlr: langue nationale) pour montrer que nous sommes du pays», nous confie un policier centrafricain du convoi.

Retour au commissariat du 3earrondissement après une longue patrouille nocturne. Le Général Champion revient sur le grand moment qu'il vient de vivre:«On sent, quand on commence comme ce soir, que certains sont un petit peu prudents. Mais très vite, en prenant contact avec la population, en faisant quelques arrêts, en descendant des véhicules, je pense que tout le monde a vu la réaction très positive de la population», conclue-t-il.

La police de proximité, mise en place il y a trois mois dans le quartier, est plus que jamais chose effective au PK5, dans le 3èmearrondissement de Bangui, au grand bonheur de joyeuses populations qui en demandent davantage, afin de vaquer librement à ses occupations.


Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in The Central African Republic (MINUSCA).

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