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Le Ministère des Forces Armées du Sénégal et celui de la Défense et des Sports de l'Autriche, avec l'appui du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique
Le Ministère des Forces Armées du Sénégal et celui de la Défense et des Sports de l'Autriche, avec l'appui du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), ont organisé, du 28 novembre au 02 décembre 2016, une formation sur les «Questions transversales liées aux opérations de paix».
L'objectif de cette formation était de renforcer les capacités des experts militaires et civils chargés de la conception, de la mise en œuvre et de l'évaluation des opérations de soutien à la paix et à la sécurité collective.
Les forces assurant les opérations de maintien de la paix, sont désormais exposées à de nouvelles menaces terroristes et sont confrontées à des crises humanitaires particulièrement aigues.
«Les Forces de Paix sont désormais déployées sur des théâtres de conflits asymétriques, avec des protagonistes de plus en plus hostiles à leur présence», a déclaré le Vice-Amiral Cheikh Bara Cissoko, Sous-Chef d'état-major général des Armées du Sénégal, lors de la cérémonie d'ouverture.
Pour sa part, l'Ambassadeur d'Autriche au Sénégal, Caroline Gudenus, a souligné que cette formation «revêt une grande importance, non seulement pour tous les pays de la région, mais aussi pour des pays impliqués dans les missions de maintien de la paix en général».
En effet, «avec le renforcement du droit humanitaire international, et l'augmentation des exigences envers les Casques bleus, ceux-ci se retrouvent constamment dans le collimateur de la communauté internationale et des populations dans les zones de conflit».
Représentant le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), le Directeur des Affaires Politiques, Moudjib Djinadou, a rappelé la lourde tâche qui pèse sur les Nations Unies, pour faire plus et mieux, afin d' assurer la protection des civils, de prévenir et d'empêcher les attaques contre des populations innocentes, et d'assister dans la construction des institutions étatiques, garantes d'une paix durable.
Durant les travaux, les exposés et discussions ont porté sur les concepts, les stratégies et les acteurs des Opérations de soutien à la paix (OSP). Les participants se sont familiarisés avec les principaux piliers des OSP, tels que leurs principes généraux, leur cadre juridique; la protection des civils, des enfants, des réfugiés et des personnes déplacées; l'aide humanitaire et la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) / Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR). D'autres questions transversales telles que le genre, les droits de l'homme, le rôle de la société civile, ainsi que l'impact de la prolifération des armes légères et de petit calibre ont été abordées.
Une trentaine d'experts militaires et civils du Sénégal, du Nigeria, du Ghana et Burkina Faso et des pays partenaires d'Europe ont participé à cette formation.