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Le Sultan de Sokoto (Nigeria) et le Kabaka of Bugunda (Ouganda) appellent les chefs traditionnels à  s'unir pour aider à  maintenir les filles à  l'école

Le Sultan de Sokoto (Nigeria), Son Eminence Muhammadu Sa'ad Abubakar III, ainsi que le Kabaka de Bugunda (Ouganda), Son Altesse Ronald Edward

Le Sultan de Sokoto (Nigeria), Son Eminence Muhammadu Sa'ad Abubakar III, ainsi que le Kabaka de Bugunda (Ouganda), Son Altesse Ronald Edward Frederick Kimera Kimera Muwenda Mutebi II, ont présidé aujourd'hui le "Keeping Girls in School Summit", une réunion des dirigeants africains, chefs traditionnels, chefs religieux, groupes de jeunes, avocats et leaders d'opinion, à Abuja au Nigeria.

Cet événement de deux jours réunit des chefs traditionnels et religieux influents de tout le continent pour discuter de la question cruciale du maintien des filles à l'école tout au long de leurs études primaires et secondaires (soit 12 ans de scolarité) et trouver des solutions au sein des cultures et valeurs riches et variées des leaders d'opinion en Afrique. La pauvreté étant l'un des principaux facteurs qui empêchent les filles d'aller à l'école, le Sommet cherche également à promouvoir le développement de compétences scolaires génératrices de revenus.

Depuis des décennies, les gouvernements africains et leurs partenaires internationaux du développement s'efforcent de faire progresser les conditions de grossesse et d'accouchement des femmes sur le continent. Néanmoins, très peu d'améliorations ont été enregistrées en ce qui concerne la santé des femmes et des enfants, malgré la publication de nombreuses études démontrant l'impact positif de l'éducation de la mère sur la santé de l'enfant. Il a été constaté que l'achèvement des études secondaires par les filles améliore considérablement non seulement la santé maternelle et infantile, mais aussi leur capacité à prendre des décisions, gagner leur vie et ainsi améliorer la santé et la nutrition de leurs familles et communautés. Ce lien indéniable entre l'éducation de la mère et la santé et le développement des familles prouve bien que l'avenir des familles africaines dépend de l'éducation de la fille.

Le Sommet a offert aux dirigeants communautaires une tribune pour échanger des idées et des pratiques exemplaires et élaborer des stratégies et des réseaux visant à maintenir les filles à l'école. Il a également servi à sensibiliser ces dirigeants et à leur donner les compétences nécessaires pour motiver les parents et les personnes qui s'occupent des enfants à s'engager pour que toutes les filles de leur circonscription complètent au moins 12 années de scolarité.

S'exprimant à cette occasion, le Sultan de Sokoto, Son Eminence Muhammadu Sa'ad Abubakar III, a appelé tous les chefs traditionnels et religieux du continent à se concentrer sur le développement de leurs communautés en déclarant: «Un facteur clé du développement de nos communautés est l'éducation des filles». Il a ajouté : « Je crois que les chefs traditionnels et religieux joueront un rôle de premier plan dans le façonnement de l'avenir de l'Afrique en veillant à ce que toutes les filles achèvent leurs études secondaires et acquièrent ainsi des compétences nécessaires pour leur vie courante et les activités génératrices de revenus».

Etaient présents Son Excellence Muhammadu Buhari, président de la République fédérale du Nigeria; l'émir du Kano (Nigeria), Son Altesse Muhammadu Sanusi II, qui a présenté un papier intitulé "Perspective du développement en Afrique – population, éducation et investissement"; l'émir d'Argungu (Etat de Kebbi, Nigeria) Son Altesse Alhaji Samaila Mera; la Nnabagereka du Buganda (Ouganda), la Reine Sylvia Nagginda; l'Asantehene d'Asante (Ghana); l'archevêque d'Abuja; le cardinal John Onaiyekan; Sheikh Sheriff Ibrahim Saleh; Sa Majesté, Nana Ama Konadu, la reine mère des Ashanti; le sultan de Zinder (République du Niger), Son Altesse Aboubacar Sanda ainsi que des représentants d'organisations internationales telles que la Fondation du Fonds d'investissement pour l'enfance (CIFF), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) Nigeria, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et le Department for International Development (DFID) et d'autres. Étaient également présents des représentants de divers ministères, départements et agences du Nigéria, dont le Ministre du Territoire de la capitale fédérale, Muhammad Musa Bello et le Ministre de l'éducation, Mallam Adamu Adamu, qui a réitéré dans ses remarques l'importance de l'éducation des filles.

La conférence a donné aux chefs traditionnels et religieux présents l'occasion de réfléchir et de proposer des idées sur la manière dont ils pourraient contribuer à l'initiative «Keeping Girls in School» dans leurs communautés en augmentant les taux de scolarisation et de rétention ainsi qu'en veillant à ce que les filles acquièrent des compétences utiles à leur vie quotidienne et aux activités génératrices de revenues.

L'initiative sera amplifiée par l'appui de groupes de femmes et de jeunes. Ces derniers soutiendront les chefs traditionnels et religieux en encourageant les jeunes à être des mentors et à promouvoir le maintien des filles à l'école dans leurs communautés. De plus, des dirigeantes africaines useront de leur influence pour promouvoir la cause en servant de modèles dans leurs communautés.

A l'issue de la conférence, les chefs traditionnels et religieux continuent de disposer d'une plate-forme pour un engagement régulier et le partage des connaissances sur le maintien des filles à l'école en Afrique.


Distribué par APO Group pour Keeping Girls in School (KGS).
Contact de presse : Laide Akinyanmi oakinyanmi@africapractice.com À propos de Keeping Girls in School : Keeping Girls in School est une initiative visant à lancer un mouvement social en Afrique qui ouvrira rapidement la voie à l'amélioration de la santé maternelle et infantile et du statut des femmes et des filles en Afrique. Cette initiative engagera et soutiendra les chefs traditionnels et religieux qui façonnent les normes sociales, la culture et le comportement d'une grande majorité de la population africaine, sans distinction de classe, de religion ou de sexe, dans le but de mettre au point des stratégies et solutions pour assurer aux filles africaines un niveau de scolarité égal à douze années au moins. Pour plus d'informations: Suivez-nous sur Twitter @KGISAfrica et rejoignez la conversation en utilisant le hashtag #GirlsInSchoolAfrica

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