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Burkina Faso : Acces a la justice et respect des Droits Humains : plus de trente detenus passent a la barre

La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de

La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Cette considération de la déclaration universelle des droits de l'homme dispose que tous les Hommes ont droit à la justice.

Une évaluation menée par le Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Protection Civique (MJDHPC) et le PNUD a permis d'établir que nos prisons regorgent des accusés longtemps incarcérés sans jugement pendant de longues années au-delà des délais raisonnables

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet «promotion de l'accès à la justice», le PNUD appuie le MJDHPC pour désengorger les prisons de la Cour d'Appel de Bobo-Dioulasso des accusés de crime. Il s'agit des accusés pour crime des villes de Dédougou, Nouna, Tougan, Diébougou, Boromo, Gaoua, Bobo-Dioulasso, Banfora et Orodara.

La contribution du PNUD est de 200.000.000 FCFA et couvre les frais d'avocats, des juges et assesseurs, des greffiers, le transport et déplacement des détenus, les personnels de sécurité pénitentiaire, le personnel de police et l'acquisition d'équipements et matériel bureautiques (une photocopieuse à grand tirage, fournitures de bureau).

Cet appui est hautement apprécié par les autorités judiciaires concernées et les prévenus car il vient aider à épurer les dossiers criminels, évitant ainsi les détentions de longue durée sans jugement, les pertes dossiers ou les dossiers prescrits. Il vient également résoudre un grand problème de lenteur judiciaire. C'est ainsi que Monsieur Didier Hien, Président de la Cour d'Appel de Bobo-Dioulasso après avoir fait applaudir exceptionnellement le PNUD dira que «Nous n'avons pas de voix pour dire merci au PNUD».

Au total 33 accusés détenus depuis 20 ans pour les plus anciens et 8 ans pour d'autres, sont concernés par la session des assises de Dédougou tenue au cours de la semaine du 7 mai 2018. Le coût moyen pour juger un détenu est de 600 mille FCFA au Burkina Faso. Alors que 99,9% des détenus n'ont pas de moyens pour prendre un avocat. La charge est donc très importante pour l'Etat qui fait déjà face à beaucoup de priorités.

Cette activité contribue à l'atteinte des résultats du programme pays 2018-2020 convenu entre le Gouvernement du Burkina Faso et le PNUD à savoir que les institutions en charge de l'Etat de droit, de l'aide judiciaire et de la réconciliation nationale disposent de capacités opérationnelles pour fournir des services de justice aux populations et faciliter le processus de réconciliation.


Distribué par APO Group pour United Nations Development Programme (UNDP).

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