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Une situation d'urgence déclarée au Tchad à  causes des inondations

Des pluies diluviennes et la crue annuelle des fleuves Chari et Logone ont entrainé des inondations ayant fortement affecté les populations. Sur les

Des pluies diluviennes et la crue annuelle des fleuves Chari et Logone ont entrainé des inondations ayant fortement affecté les populations. Sur les 23 provinces que compte le Tchad, les 18 ont été touchées par ces inondations contraignant plusieurs ménages à quitter leur domicile.

Cette situation est de nature à engendrer de nombreuses maladies, de potentielles épidémies et peut occasionner des ruptures de soins pour les malades chroniques.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a alors mise à disposition du Ministère de la santé des kits de médicaments essentiels et de prise en charge de certaines maladies endémiques au Tchad. Il s'agitde kits de médicaments essentiels pour 1 000 personnes pendant 3 mois, de 100 kits paludisme pour la prise en charge de 3 000 personnes pendant 3 mois et de 2 kits choléra pouvant prendre en charge au moins 200 cas de Choléra.

Dans la capitale, Ndjaména, un quart de la ville a été submergée par les eaux et près de 100 000 personnes se retrouvent dans des centres d'accueil collectifs identifiés par les autorités nationales selon rapport de situation N°3 dubureau de la coordination des affaires humanitaires – OCHA.

Fort de ce contexte, l'OMS coordonne par une gestion rationnelle des ressources, les interventions des différents partenaires du cluster santé Tchad pour la prise en charge de la santé primaire, de la santé de la reproduction, des violences basées sur le genre, de la santé mentale puis la prise en charge médicale d'urgence des populations affectées.

Sous le lead de l'incident manager de l'OMS au Tchad, une équipe d'urgences sanitaires de trois épidémiologistes et d'un gestionnaire de l'information a été constituée pour accompagner le cluster santé Tchad puis appuyer la prévention et la riposte adéquate face à d'éventuelles épidémies.

La surveillance des maladies chroniques reste aussi de mise, une alerte a été lancée aux programmes VIH et Tuberculose pour assurer la continuité des services par la disponibilité des médicaments antituberculeux et ARV dans les camps de sinistrés.

Les consultations médicales sont également menées au quotidien, dans chacun de ces camps,par les acteurs du cluster santé tels que Premier Urgence, ALIMA, Médecin Sans Frontière etc.

D'après le Responsable médical de Médecin Sans Frontière, Dr Patrick TAMBWE, «près de 120 consultations sont faites par jour et les maladies les plus récurrentes dans ces consultations sont le Paludisme, les Infections respiratoires et aigües puis les diarrhées et de temps en temps quelques infections cutanées. Les patients bénéficient ainsi d'un traitement ambulatoire avec une mise à disposition de médicaments gratuits ».

En dix (10) jours d'activités une moyenne de onze (11) patients en situation critique ont été référés à l'hôpital de la Paix de Ndjaména pour bénéficier d'une prise en charge plus adéquate.

Pour Dr Patrick, le cadre d'échange permanent assuré par l'OMS à travers le cluster santé permet aux différents acteurs de discuter et de trouver des solutions face à certains défis dans ce contexte d'urgence.


Distribué par APO Group pour World Health Organization (WHO) - Chad.

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