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Les réfugiées du camp de Gaga bénéficient de 4 hectares de terres pour le maraà®chage

Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés à travers sa sous-délégation de Farchana, a réceptionné le 11 janvier 2020, quatre hectares de

Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés à travers sa sous-délégation de Farchana, a réceptionné le 11 janvier 2020, quatre hectares de périmètre aménagé pour les cultures maraichères au village de Dankoutch, destiné aux femmes réfugiées et autochtones de Gaga (Gaga se situe à environ 70 Km d'Abéché).

C'est une initiative du HCR et son partenaire Fédération Luthérienne Mondiale (FLM), qui s'inscrit dans le cadre de l'autonomisation des femmes réfugiées et leurs hôtes. Ce complexe agricole est composé d'un forage avec une source d'énergie hybride, (un générateur de 7KVA et un équipement solaire de plus de 300 volts branchés en série).S'ajoutent à cela deux puits cimentés qui fonctionnent grâce aux motopompes.

Relié à trois basins de retention d'eau, d'un réservoir de 10M3 et d'un système de tuyauterie enterrée, le forage produit jusqu'à 70M3 d'eau par jour, quantité nécessaire pour irriguer 4 hectares. Ce site maraicher profite à 150 femmes dont 90 réfugiées et 60 autochtones. Ce maraicher devrait à terme permettre à ces femmes de s'occuper de leurs familles.

Les bénéficiaires affirment que la mise en disponibilité de ce site maraicher en leur faveur apportera une plus-value dans leur famille respective. Pour Mariam Ibrahim Abdallah, 39 ans, mariée, mère de 7 enfants, représentante des femmes réfugiées de Gaga pour ce projet d'irrigation maraîchère « La production des oignons, ails, navet, laitues, tomates etc. permettra aux femmes réfugiées et autochtones d'améliorer considérablement leur condition de vie. Non seulement la récolte constitue une source d'alimentation pour les familles, mais une partie qui sera vendue permettra d'acheter du savon. C'est aussi une main forte que nous prêtons à nos maris. », assure-t-elle.

Medina Abdoulaye Souleymane, 54 ans, veuve, mère de 11 enfants, bénéficiaire et représentante des femmes de la communauté hôte, souligne que « si nous continuons à travailler ensemble jusqu'à présent avec nos sœurs réfugiées, c'est une preuve que la cohabitation pacifique est en marche. Nous savons que ce projet a un impact sur nos vies et celles de nos familles, parce que les avantages à tirer son nombreux ». « Grâce à la production des légumes et des fruits saisonniers, poursuit-elle, nous espérons que la malnutrition va aussi diminuer, car nos enfants auront de quoi manger » se réjouit-elle.

A la phase pilote, les femmes ont produit différentes variétés, notamment les ails, les oignons, le navet, les roquettes, et la laitue, destinés à la consommation familiale et au marché local. Le site maraicher de Dankoutch est géré par un comité de gestion mixte, composé de 13 personnes dont 10 femmes et 3 hommes, parmi lesquels 10 réfugiés. Le camp de Gaga compte à ce jour, 25.375 personnes pour 5.727 ménages, dont 13.944 femmes, soit 55% de la population totale.


Distribué par APO Group pour United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR).

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