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Nord-Kivu : Lacroix exprime sa solidarité aux populations congolaises et aux collègues du système des Nations Unies (Par Amadou Ba)

Au second et dernier jour de sa visite au Nord-Kivu, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix,

Au second et dernier jour de sa visite au Nord-Kivu, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a tenu ce dimanche matin une séance de travail avec le gouverneur de la province du Nord-Kivu,Carly Nzanzu Kasivita.

Les échanges ont porté sur les derniers développements à Beni, marqués par des violences et des tueries contre les populations civiles mais aussi des attaques ciblées contre les bases de la MONUSCO; et de l'assassinat de plusieurs éléments de l'équipe de riposte contre Ebola à Biakato en Ituri.

"Il faut des enquêtes sur tout ce qui s'est passé. Il ne faut pas qu'il y ait l'impunité", a prévenu M. Lacroix à sa sortie d'audience. Le Secrétaire général adjoint a tenu à souligner que les actes qui ont été commis ces derniers joursainsi que les attaques contre les collègues de la réponse Ebola, et celles contre les sites de la MONUSCO à Boikené (Beni) sont loin d'être spontanées.

D'après lui, elles ont été planifiées, organisées et financées. Pour Jean-Pierre Lacroix, «il faut que les responsables à tous les niveaux soient démasqués et qu'ils puissent répondre de leurs actes.»

Le Secrétaire général adjoint de l'ONUinsiste: "Nous, nous sommes du côté du peuple de cette région, du peuple congolais. L'ennemi, c'est ceux qui attaquent et tuent la population".

En ce qui concerne la MONUSCO, a argumenté Jean-Pierre Lacroix, «nous allons regarder ce que nous pourrons faire de mieux et de manière très approfondie. Je crois qu'il y a aussi un engagement de la part des autorités à regarder aussi de quelle manière la réponse, notamment sécuritaire, doit être à la fois améliorée surtout mieux coordonner, parce que nous avons besoin, pour être efficaces, d'un partenariat très étroit, une planification conjointe, un travail conjoint, qui commence vraiment à la première étape. Je sais que pour avoir rencontré hier, à Beni, le chef d'état-major des FARDC, il y a eu cet engagement et déjà un travail a commencé pour une planification conjointe de manière à répondre aux défis sécuritaires».

"Nous allons tirer les leçons de ce qui s'est passé et renforcer notre partenariat" avec les autorités congolaises, a-t-il conclu.


Distribué par APO Group pour Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

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