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Les Nations Unies appellent à  la fin des violences dans les Kasaà¯

La crise dans les provinces du Kasaï, situées au centre de la République démocratique du Congo (RDC) a un impact désastreux sur les communautés

La crise dans les provinces du Kasaï, situées au centre de la République démocratique du Congo (RDC) a un impact désastreux sur les communautés locales. Les Nations Unies s'inquiètent de la continuation de la crise et des conséquences au niveau de la survie des populations. Plus d'un million de personnes sont aujourd'hui déplacées suite à la violence qui sévit dans cette partie de la RDC. La plupart d'entre elles vivent dans des conditions déplorables, sans accès à des soins de santé, à la nourriture ou à l'eau potable.

L'instabilité et la violence ont un impact sur le fonctionnement de nombreux services de base. Des centres de santé ont été détruits pendant les combats et ne peuvent plus être approvisionnés en médicaments. Le personnel médical ne peut plus se rendre sur son lieu de travail et des communautés entières n'osent plus se déplacer vers leur centre de santé. Dans la province du Kasaï central, un centre de santé sur trois n'est plus fonctionnel. Par ailleurs, 639 écoles primaires et secondaires ont été détruites ou attaquées par des miliciens dans les provinces du Kasaï central et du Kasaï. Dans certains cas, le personnel enseignant a été directement visé. Les Nations Unies estiment que, dans le Kasaï central, plus de 35 000 enfants ont été touchés par des attaques, des occupations et la fermeture d'écoles à cause de menaces extérieures.

«Les Nations Unies condamnent vigoureusement ces attaques et appellent toutes les parties impliquées dans les violences dans les Kasaï à respecter les centres de santé et les écoles comme des zones de paix», a souligné le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, Maman Sidikou.

Les enfants sont affectés de manière disproportionnée par le conflit. Ils sont exposés à des risques extrêmes de violences. Les Nations Unies ont documenté plus de 500 cas où des enfants, filles et garçons, sont utilisés comme combattants ou boucliers humains par des milices, entraînant un nombre important de victimes parmi eux lors des affrontements entre milices et services de sécurité. Cette année, au moins 58 enfants ont été tués et 46 blessés à cause du conflit dans la région.

«Le recrutement d'enfants et leur utilisation comme boucliers humains par les miliciens est une violation inacceptable des droits des enfants et doit immédiatement cesser. Les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice », a rappelé le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Maman Sidikou.

Les Nations Unies soulignent que la protection des populations civiles fait l'objet de toutes les attentions à travers l'adoption de textes de lois internationaux et nationaux. Ainsi, elles invitent les forces de défense et de sécurité congolaises à agir conformément aux principes du droit international humanitaire et autres instruments juridiques et à un usage strictement nécessaire et proportionné de la force dans les affrontements opposant les milices aux forces armées.


Distribué par APO pour Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO).

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