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Des experts de l'ONU encouragent la Tunisie à  prendre plus de mesures en faveur de l'égalité suite à  la levée de l'interdiction des mariages avec des hommes non-musulmans

La Tunisie est encouragée à faire plus pour lutter contre la discrimination par un groupe d'experts de l'ONU* qui ont favorablement accueilli

La Tunisie est encouragée à faire plus pour lutter contre la discrimination par un groupe d'experts de l'ONU* qui ont favorablement accueilli l'abolition d'une interdiction pour les femmes musulmanes d'épouser des hommes qui ne sont pas de la même religion.

« La Tunisie vient de faire un pas de plus vers la réalisation de sa garantie constitutionnelle de l'égalité entre les femmes et les hommes », ont déclaré les experts en réponse à la levée, le 13 septembre, de l'interdiction.

Les agents civils de l'Etat avaient l'interdiction jusque lors, par une circulaire administrative datant de 1973, d'enregistrer tout mariage entre une Tunisienne et un homme non-musulman. Cependant, il n'y avait pas d'interdiction similaire pour les hommes tunisiens qui épousaient des femmes non-musulmanes.

« Cette disposition discriminatoire ne contredisait pas seulement la Constitution tunisienne mais elle n'était pas en conformité avec l'obligation liée à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) d'assurer l'égalité entre les hommes et les femmes, y compris les mêmes droits dans le mariage », ont déclaré les experts.

« La Tunisie a fait des pas importants dans l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, avec une Constitution avant-gardiste en 2014 qui a établi un cadre pour l'égalité des sexes fondé sur les droits. Ces réalisations sont le résultat d'une longue histoire d'activisme des femmes et de réformes dirigées par le gouvernement », ont ajouté les experts.

La Tunisie a levé toutes ses réserves à la CEDAW et a également promulgué une loi générale pour lutter contre la violence à l'égard des femmes, qui a entre autres abrogé une disposition qui permettait aux violeurs de se marier avec leur victime mineure pour échapper aux poursuites.

Les experts se sont félicités de ces progrès continus en affirmant: « Nous encourageons vivement le gouvernement à maintenir cet élan positif et à s'attaquer à toutes les dispositions et pratiques discriminatoires qui empêchent les femmes de jouir de droits égaux à ceux des hommes. Celles-ci portent sur des questions telles que les relations familiales, le divorce et la garde des enfants, ainsi que la loi inégalitaire sur l'héritage. »


Distribué par APO pour Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR).

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